L’image est forte, émouvante et pathétique, ce samedi 26 mai au domicile du chanteur Larry Cheick à Abidjan. Après plus de 10 ans d’éloignement, le reggaeman a l’agréable surprise de recevoir la visite de son fils Cherif Quenum, 24 ans, footballeur professionnel dans l’équipe de Valenciennes, en deuxième division française. Et dont il suit la carrière à distance à travers les médias depuis Abidjan. Cette fois le gosse est là, en vrai. Et de surcroît par surprise, sans prévenir papa.
« L’émotion était très forte, on s’est serrés dans les bras l’un de l’autre, on était au bord des larmes », confie Cherif, le fiston.
Larry Cheick ne dit pas autre chose. Il est ému et aux anges. Car son fils lui a énormément manqué durant tout ce temps. Presqu’une éternité. Car les échanges téléphoniques ou via les réseaux sociaux ne remplacent pas la chaleur d’un père ou d’un fils.
Mais tout cela n’est plus qu’un vieux souvenir aujourd’hui. Larry, vedette de la chanson en Côte d’Ivoire a retrouvé son fils Cherif, vedette du football en France.
« La dernière fois que j’ai vu mon père à Abidjan, j’était gamin. Et je suis retourné en France où je suis né. J’ai grandi avec ma mère qui avait quelques petits soucis avec papa. Mais tout ça est réglé. Ils ont fait la paix depuis et je peux venir voir papa tranquillement, car il me manquait énormément », raconte Cherif avec beaucoup d’émotions dans la voix.
Le temps est passé. Le petit Cherif Quenum a grandi et mène une belle carrière de footballeur en France entamée depuis 2004. Il est passé par le Paris FC, Vinennois CO, AS Beauvais Oise, US Créteil Lusitanos, US Orléans, Tarbes et Us Avranches, en autres.
Depuis le mois de juin 2017, Cherif Quenum, latéral gauche rapide, puissant et teigneux a signé un contrat de trois ans à Valenciennes (D2) où Tiéné Siaka Chico a évolué il ya quelque temps. Le jeune joueur français d’origine ivoirienne est déjà sur les tablettes du coach intérimaire des Eléphants, Kamara Ibrahim, avec lequel il a déjà échangé.
C’est déjà bon signe pour Cherif, qui porte le nom (Quenum), qui est celui de l’un des meilleurs amis de son père Larry, à qui celui-ci voulait rendre hommage. Une pratique bien comme sous nos cieux.
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