Sur saisine de la justice par Linda De Lindsay pour plagiat, Le Molare a été condamné à payer 70 millions F Cfa de dommages et intérêts, a appris Linfodrome de sources proches du dossier. Molare qui a fait appel de la décision devra prouver qu’il n’a pas plagié les Awards du couper-décaler que Linda De Lindsay défend être la détentrice légale pour avoir organisé un événement similaire le 254 juillet 2010.
Elle avait menacé de porter plainte contre Le Molare pour plagiat dans le feu du lancement de la première édition des Awards du couper-décaler. Pour elle, le concept des Awards du couper-décaler était son idée et donc pas question qu’un quelconque promotteur s’en accapare sans son autorisation préalable. Aussitôt, a-t-elle saisi des avocats depuis la France pour leur confier l’affaire. Le Burida avait même été saisi. Organisatrice de cet événement qu’elle a enregistré dans cette institution, depuis 2010, la démarche de Linda De Lindsay est de faire reconnaître à Molare qu’il s’est rendu coupable de plagiat.
Pour leur éviter d’étaler l’affaire au tribunal, le Burida avait proposé aux deux parties un règlement à l’amiable. Malheureusement, alors qu’on croyait que les deux parties avaient trouvé un règlement à l’amiable, apprend-on que l’affaire a été portée devant les juridictions compétentes. Et un premier verdict a été rendu. En la faveur de Linda De Lindsay. Les autorités judiciaires selon nos sources auraient condamné Molare à payer 70 millions F Cfa de dommages et intérêts à l’accusée.
Toutefois, apprend-on, non content du verdict, Molare aurait fait appel de la décision. Des faits confirmés d’ailleurs par Linda De Lindsay contactée par Linfodrome à ce propos. « Nous sommes bien sûr dans la diligence judiciaire qui a rendu un verdict en ma faveur. Bien entendu, mon adversiare a fait appel de la décision. Nous attendons la suite mais je suis détentrice de la déclaration réglementaire des droits sur les Awards du couper-décaler dont la première édition a eu lieu le 25 juillet 2010 au Palais de la Culture de Treichville en présence de mon adversaire qui a reçu un prix ce jour-là et a même donné une prestation », nous a-t-elle confié.
Persuadée que la justice dira le droit lors de l’appel, Linda De Lindsay dit se remettre à Dieu. « Que l’éternel fasse sa part car c’est lui seul qui établit et est maître des lois », a-t-elle témoigné.
Même si cette édition-ci a changé de dénomination pour devenir Primud, cela n’empêche pas le procès de suivre son cours. Un autre procès pour plagiat et abus de confaince sur cette nouvelle édition contre Molare serait même en préparation. Nous y reviendrons.
Philip KLA
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