La polyclinique internationale Farah d’Abidjan fournira en 2019 un « maximum de soutien» au service de pédiatrie du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville (Sud d’Abidjan), a annoncé lundi dans la capitale économique ivoirienne, son Président directeur général, Dr Walid Zahreddine.
Il s’exprimait à l’issue d’un don aux pensionnaires du service pédiatrie du CHU de Treichville, à la veille de la fête de la Noël en présence du Directeur général de ce CHU, Etienne Yao.
« Je profite pour annoncer au professeur Lassina Cissé (chef du service pédiatrie du CHU de Treichville) que pendant l’année 2019, la polyclinique Farah sera à vos côtés pour pouvoir essayer de fournir le maximum de soutien à ce service et apporter le maximum de joie aux enfants qui séjournent au sein de cette structure », a déclaré Dr Walid Zahreddine.
Le patron de la polyclinique internationale Farah qui a fait tous ses stages de médecine générale au sein du CHU de Treichville et sa spécialité de pédiatrie au sein du service de pédiatrie du CHU de Treichville, pense que c’est un devoir d’être aux côtés de ce CHU.
« Je considère que je fais partie de cette famille du CHU de Treichville. C’est ma maison. C’est une joie de revenir dans ce service pour dessiner un petit sourire sur le visage de ces enfants malades dans cette période de fête, d’apporter une petite touche d’amour, d’affection et de plaisance envers ces petits enfants, envers les parents de ces enfants qui souffrent pendant cette période de fête », a-t-il conclu.
Auparavant, le professeur Lassina Cissé, chef du service pédiatrie du CHU de Treichville a souligné avoir accueilli avec « beaucoup de joie et d’émotion» ce geste pour plusieurs raisons. L’une des raisons, a-t-il expliqué, « c’est que c’est une formation privée qui n’a pas oublié qu’il existe d’autres enfants dans nos CHU et nos hôpitaux généraux qui n’auront pas certainement les mêmes chances que les enfants qui fréquentent les grandes cliniques».
Dans le même élan, le professeur Lassina Cissé a rappelé que la première réhabilitation que « nous avons eue au niveau du service néonatalité » s’est faite par le truchement de Dr Walid Zahreddine.
« Ça nous a permis d’avoir de bons résultats et la prise en charge des enfants. Nous sommes doublement content parce que Farah qui est une structure privée a pensé à nos enfants », a-t-il poursuivi, voyant en la collaboration entre le secteur public et privé sanitaire comme une « obligation ».
« C’est presqu’une obligation pusse que le secteur public lui seul ne peut pas prendre en charge tous les malades. Il faut forcement le concours de structures privées et surtout si cette structure privée donne une plus-value dans l’équipement et d’autres compétence. Nous pensons que c’est une collaboration obligatoire », a conclu le chef du service pédiatrie du CHU de Treichville.
La polyclinique internationale Farah d’Abidjan s’intéresse également à la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). « Dans ce monde moderne aujourd’hui, on parle de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), des entreprises intelligentes, compatibles avec leur environnement. Elles ne peuvent pas restées insensibles à ce qui se passe en dehors d’elles », a expliqué Siméon Doua-Blé, administrateur des services de santé et Conseiller du PDG de la polyclinique internationale Farah.
Pour lui, un hôpital privé ne doit pas se contenter de rester là pour avoir seulement des clients, des moyens et oublier ceux qui n’ont pas les moyens. « Nous sommes en train de nous structurer pour être présents en termes de RSE sur la place dans la santé en Côte d’Ivoire » a-t-il conclu.
LS
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