La Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) a dénoncé dans un communiqué diffusé jeudi soir, l’opération de stickage des affiches et panneaux publicitaires entreprise ces derniers jours par le Conseil supérieur de la publicité (CSP).
Les afficheurs de Côte d’ivoire estiment que le CSP agit « en violation » des dispositions réglementaires et au « mépris » des instances mises en place à cet effet, à savoir le Comité Technique d’Assainissement, comprenant les représentants du Ministère de la Communication, à travers le CSP, du Ministère de l’Intérieur, par la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local (DGDDL), du District Autonome d’Abidjan et des professionnels du secteur, par l’intermédiaire de la CAFCI.
« La Chambre des Afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) rappelle que conformément aux articles 68 et suivants du décret (ndr : N°2007-676 du 28 décembre 2007 portant réglementation de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire), les autorités territoriales, à savoir les Gouverneurs de districts et les Maires, sont seules compétentes pour donner les autorisations d’implantation des dispositifs publicitaires sur leur territoire, sur avis conforme du CSP, qui n’est qu’un simple organe consultatif. Elles sont également les seules habilitées à obtenir, sur requête du CSP, l’enlèvement des dispositifs publicitaires irréguliers », indique le texte.
Poursuivant, la Chambre des Afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) relève que les Régies d’affichage ne sont pas les seules responsables de cette situation dite anarchique ; elle a dénoncé, par écrit, toutes les entraves et a toujours collaboré, au mieux de ses possibilités, aux plans d’assainissement du secteur qui a connu des succès indiscutables, comme en témoigne les résultats sur les axes témoins du boulevard Valéry Giscard d’Estaing, de la corniche, du Boulevard de Gaule et de la voie de l’aéroport internationale Felix Houphouët Boigny.
Par ailleurs, la Chambre des Afficheurs a, à travers ce communiqué, présenté ses excuses aux annonceurs, agences de communication et partenaires pour le préjudice causé par cette situation indépendante de sa volonté. Aussi, les assure-t-elle avoir pris l’exact mesure des dommages qu’ils subissent du fait de cette « campagne illégale de stickage de nature à ternir l’image de leurs prestigieuses structures ».
Tout en les rassurant qu’elle entreprend toutes les démarches pour remédier à cette situation préjudiciable dans les meilleurs délais.
« La Chambre des Afficheurs de Côte d’Ivoire s’engage au respect des règles de droits, à l’éthique de la profession, tout en comptant sur les autorités administratives hiérarchiques, à œuvrer pour une prise en compte des avis et conseils des professionnels, afin de relever tous les défis de l’assainissement dans la justice, l’équité et la cohésion sociale », a conclu le texte.
R. K.
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