La Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) a appelé ce lundi, le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) et le ministère de la Communication à trouver une solution négociée à l’opération de stickage des affiches et panneaux publicitaires entreprise ces derniers jours par le CSP.
Face à la presse, au siège de la chambre, le président Mahama Coulibaly a souhaité de tous ses vœux qu’une solution soit trouvée pour mettre fin à cette « mauvaise campagne » qui porte un préjudice énorme à la profession.
« La CAFCI ne se dérobe pas et salue même cette action de notre tutelle qui vise à assainir notre corporation. Cependant, la pose de sticks peut faire penser que nous exerçons dans l’illégalité. Nous ne demandons qu’à discuter pour trouver la meilleure solution » a signifié M. Coulibaly.
Ces sticks flanqués de l’écriteau « Pose Interdite », ont selon lui des conséquences néfastes sur la relations afficheurs-annonceurs et sur le chiffre d’affaire de la profession estimé à 15 milliards de Fcfa.
« Avec cette opération de Stickers, nous sommes confrontés à des suspensions des campagnes et certaines ruptures de contrats, un manque à gagner de 30 à 80% du chiffre d’affaire » prévient-il alors que le métier d’affichage représente en termes d’employabilité 1000 emplois directs et 19000 emplois indirects, mais « Nous allons continuer le dialogue et il y aura une solution finale » a-t-il promis.
En effet, les contrats en vigueur stipulent qu’en cas d’obstruction de visibilité, vous êtes redevables à cet annonceur sur la base d’un calcul et nous vivons cela aujourd’hui. Mais les conséquences seront très lourdes explique Elie Peyra, vice-présidente chargée de la communication et de la modernisation.
A en croire Guilaume Adom, vice-président chargé de la réorganisation et de la modernisation, il faut laisser la CAFCI organiser la profession, pour cela, il demande six mois pour mettre de l’ordre.
Selon le décret en vigueur, à Abidjan intra-muros, il faut 2683 panneaux, mais « il y a anarchie parce qu’il y a 5000 panneaux, la profession est consciente de cela et pour nous les professionnels, réduire les panneaux et revenir au décret, cela nous arrange, car nous en sommes les premiers bénéficiaires. Nous n’avons rien contre le retour au décret mais nous demandons à discuter pour trouver la meilleure solution.»
PR
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