Le ministre des Transports, Amadou Koné, a invité dans un communiqué jeudi les propriétaires et conducteurs de moto-taxis à Abidjan à procéder à l’arrêt immédiat de leurs activités sous peine de voir leurs moyens de transport être mis en fourrière, sans préjudice des amendes et sanctions pénales prévues par les textes en vigueur.
«Le Ministre des Transports demande par ailleurs aux populations du District d’Abidjan de se détourner du mode de transport des moto-taxis pour leur propre sécurité et engage les forces de l’ordre à poursuivre les opérations de mise en fourrière débutées depuis 72 heures », a-t-il prévenu.
Le ministre Amadou Koné dit être saisi de manière récurrente par les populations abidjanaises du développement depuis plusieurs semaines du transport de passagers et de marchandises par des engins à deux roues.
Après des investigations par le ministère, il a été contacté que les propriétaires de ces engins ne disposent d’aucune autorisation émanant de l’Etat, des autorités District d’Abidjan ou des communes qui le composent.
«Le Ministre des Transports rappelle que les activités de transport de personnes ou de marchandises sont soumises à autorisation préalable et à un régime particulier d’assurance qui, à ce jour, ne prend pas en compte les moto-taxis », a informé le premier responsable des transports en Côte d’Ivoire.
Pour ce qui concerne l’intérieur du pays, il a précisé que le gouvernement en relation avec les communes qui ont déjà donné des autorisations aux propriétaires de moto-taxis, examinera la situation aux fins de prendre les mesures appropriées.
bsp/tm
Voir aussi
- Gonzagueville : Son voleur lui impose un marathon d’environ 1 kilomètre à 3 h du matin
- Harcèlement sexuel : Une cliente et son marabout devant les tribunaux d’Abidjan
- Une vingtaine de victimes dans un accident de la circulation sur l'axe Koun-Fao-Agnibilékrou
- Toupah : Un camion de livraison de boisson se renverse, des villageois retrouvés ivres sur les lieux
- Libération des chambres universitaires : Des étudiants quittent les cités en pleurs