Depuis le samedi 8 juin 2019, à 16h30mn, avec les dernières inhumations, le cimetière de Williamsville a été fermé au grand public, à l’exception des caveaux familiaux et des sites dédiés aux propriétaires terriens. Les familles éplorées qui n’ont pas été abandonnées ont été orientées vers deux nécropoles d’Abidjan, à savoir les cimetières de Yopougon et d’Abobo.
Les responsables du district d’Abidjan conscients de l’affluence dans ces deux lieux destinés aux sépultures ont entamé plusieurs travaux. Ils ont profité de ce jour du samedi 8 juin pour faire le tour des cimetières. Une forte délégation était conduite par Roland Akeko et Yobou Dogbo respectivement directeur de l’environnement et du développement durable et responsable des infrastructures et de l’équipement au district d’Abidjan.
Pour M. Yobou, les travaux consistent à ouvrir plusieurs voies pour faciliter l’accès des lieux de sépultures dans les cimetières d’Abobo et de Yopougon. Ce sont, selon le directeur des infrastructures et de l’équipement, 6, 4km à Abobo et 4, 2km à Yopougon. « Il s’agira également de découvrir des voies cachées et d’entretenir régulièrement les cimetières », a justifié M. Yobou
Pour sa part, Roland Akeko a rassuré les familles des capacités des nécropoles de Yopougon et d’Abobo. « Le cimetière d’Abobo fait 56 ha. Nous avons identifié un carré de 6000 mètres carré qui a une capacité de 1800 inhumations », a-t-il révélé avant d’indiquer que le cimetière de Williamsville ouvert en 1968 avait besoin de travaux de rénovation pour une nouvelle gestion. « Nous allons mettre en place une forme d’informatisation du cimetière de Williamsville pour faciliter la tâche aux parents qui viendront se recueillir, en reprenant le cadastre pour aboutir à l’adressage de sépulture par géolocalisation. Nous allons également embellir pour faire du cimetière de Williamsville un lieu touristique comme cela se fait en Europe. Car ici, beaucoup de célébrités et de personnalités ont été inhumées », a-t-il détaillé, ajoutant que les travaux vont durer deux ans.
Abordant la prochaine ouverture des cimetières de Koumassi et de Port-Bouët, il a fait des révélations : « Nous avons observé le vide sanitaire qui est de 5 ans avant d’entamer les travaux qui ont consisté au déplacement des restes mortelles dans un espace réservé, conformément à l’administration funéraire et de trouver de l’espace pour de nouvelles inhumations »
Rappelons que les cimetières de Koumassi et de Port-Bouët sont respectivement de 9 et 6 ha. Ils ont été fermés pour le premier en 2009 et pour le second en 2013.
M’BRA Konan
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