L'État français porte plainte pour le vol de sept œuvres d'art disparues du palais de l'Élysée, selon le journal Le Parisien. C’est un vieux fléau qui frappe les salons de la République, les ministères, les ambassades et les préfectures : 50 000 œuvres d’art sont ainsi portées disparues.
La plainte aurait été déposée le mois dernier pour la disparition de statuettes entreposées à l’Élysée ou dans ses annexes. Sept objets parmi le millier d'œuvres déclarées disparues au Palais, un lieu pourtant parmi les plus contrôlés de l'État.
Avant qu'un rapport de la Cour des comptes ne s'en alarme en 1995, des décennies de laisser-faire caractérisaient la gestion de ce patrimoine.
Depuis, l'État s'est doté d'organismes spécialisés dont la Commission de récolement des dépôts d’œuvres d'art pour inventorier, référencer les pièces.
Selon la CRDOA, parmi les 467 000 œuvres appartenant à l'État, 50 000 - tableaux, tapis, statues ou meubles - viendraient aujourd'hui à manquer. Ainsi, une statue en bronze signée Paul Landowski n'a plus été vue au ministère de l'Intérieur depuis 1959.
Rarement des chefs d'œuvres, il arrive que ces objets se retrouver sur des sites de vente en ligne. Ils sont alors repérés par les policiers de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC) qui gère 2 300 plaintes à ce jour. Une infime partie des objets est retrouvée.
Mais quand la justice passe, elle frappe fort. C'est ainsi qu'un sous-préfet de Normandie a été condamné à 2 ans de prison ferme l'an dernier pour le vol d'une peinture contemporaine estimée tout de même à 130 000 euros.
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