Les journalistes ivoiriens Vamara Coulibaly et Paul Koffi respectivement directeur de publication des quotidiens «L'Inter» (Indépendant) et «Le Nouveau Réveil» (Opposition) ont été condamnés mardi par la justice ivoirienne à payer chacun 2,5 millions FCFA d'amende pour «diffusion de fausses nouvelles».
Il est reproché aux deux journalistes la diffusion le samedi dernier dans leurs médias respectifs, d'un communiqué du collectif des avocats du député Alain Lobognon dans lequel ces derniers s'inquiétaient de l'état sanitaire de leur client.
L'administration pénitentiaire ivoirienne s'est inscrit en faux relativement à cette affirmation des avocats de M. Lobognon, estimant que l'état de santé de celui-ci ne suscite « aucune inquiétude ».
La semaine dernière, Cissé Sindou, le directeur de publication du journal « Générations Nouvelles » proche de Guillaume Soro a écopé d'une amendé de cinq millions FCFA pour avoir été reconnu coupable de «diffusion de fausses nouvelles » dans l'affaire dite de « 02 cas confirmés de Coronavirus à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan ( MACA) ».
Début mars, Yacouba Gbané et Barthélémy Tehin, respectivement directeur de publication et journaliste au quotidien «Le Temps», un journal proche de Laurent Gbagbo, qui étaient poursuivis pour « flagrant délit de diffamation », ont été condamnés à payer chacun 5 millions FCFA, soit 10 millions FCFA d'amende.
En Côte d'Ivoire, l'organe officiel de régulation de la presse imprimée et de la presse numérique est l'Autorité nationale de la presse (ANP). La nouvelle loi sur la presse en Côte d'Ivoire, promulguée fin décembre 2017 dépénalise le délit de presse dans le pays.
LB/ls
Source: APA
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