Les fêtes moment de convivialité, riment avec les dépenses. Dans cette période, tout le monde veut faire profit. Le transport étant un moyen indispensable pour la population, les transporteurs des mini- cars appelés Gbaka, en profitent pour augmenter excessivement le prix. Dans l'indifférence totale des autorités compétentes, à Adjamé, l'on a pu observer une injustice d'un autre âge.
Notre équipe a été sur le lieu pour constater les faits. À Adjamé, l'on observe un déferlement de la population. Les hypermarchés et autres lieux de commerces sont pris d'assaut.
Pour y arriver, l'on a utilisé le véhicule de transport, dont le principal reste le Gbaka. La seule raison, il est accessible à tous.
Cependant, contrairement aux tarifs habituels, depuis ce lundi, on a assisté à une augmentation exponentielle.
Avant les périodes de fêtes : Adjamé- Yopougon ( sable, siporex, keneya jusqu'au palais de justice.) Le prix variait entre 200f et 300f.
Durant cette période, il varie entre 500f et 1000f. Soit une augmentation de plus 150%. Parfois, les passagers sont laissés en cours de route.
Pareil pour abobo : adjamé- Abobo à la gare, de 200 F on est passé à 500f.
Malgré, l'autorité de régulation des transports, cette injustice faite à la population prospère.
Notons que, ces agissements sont récurrents dans le secteur sans que des mesures idoines soient prises. Ce qui, occasionne, parfois le désordre. Comme le disait un syndicaliste du milieu" ici c'est la force".
À quand la fin de cette injustice ?
Carlos DOGBA
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